Amala Dianor
Amala Dianor est chorégraphe. Son écriture organique se distingue par le glissement d’une technique à une autre avec virtuosité, par l’hybridation des formes et le déploiement poétique de l’altérité. La Compagnie Amala Dianor, associée depuis sa création en 2012 à des lieux prestigieux compte aujourd’hui dix-huit pièces à son répertoire et diffuse en moyenne 80 dates par an dans le monde.
Après un parcours de danseur hip-hop, Amala Dianor intègre l’Ecole supérieure du Centre national de danse contemporaine d’Angers en 2002. Il travaille ensuite pendant 10 ans comme interprète pour des chorégraphes de renom aux univers différents, allant du hip-hop à la danse contemporaine et afro-contemporaine. Depuis 2014, il travaille avec la complicité du compositeur électro-soul Awir Leon, et s’associe ponctuellement à des chorégraphes, compositeur·ice·s, écrivain·e·s, plasticien·ne·s, metteur·e·s en scène...
Amala Dianor a créé et interprété le solo Man Rec,
« Moi seulement » en wolof (2014), le duo Extension (2014) avec la star du break BBoy Junior ou le trio Quelque-part au Milieu de l’infini (2016). En 2019, il signe sa première grande forme pour neuf danseurs contemporain·e·s et classiques, The Falling Stardust. En 2021, il crée deux pièces courtes : le trio Point Zéro qu’il interprète avec ses amis danseurs Johanna Faye, et Mathias Rassin (multiple champion du monde de top rock) ; et le solo Wo-Man avec lequel il prolonge au féminin l’écriture de son propre solo Man Rec. En 2021, il s’associe au plasticien Grégoire Korganow et invente une série de courts métrages intitulée CinéDanse. Amala Dianor entreprend depuis 2019 un projet de coopération en faveur de l’émergence en Afrique de l’Ouest, avec la création Siguifin.
Awir Leon
François Przybylski alias Awir Leon est auteur, chanteur, compositeur et danseur. Son nom d’artiste « Awir », qui signifie « ciel » en gallois, entre en résonance avec le style qui le définit : l’indie-tronica. Awir Leon a collaboré avec des chorégraphes pour qui il compose des créations musicales originales, notamment Emanuel Gat et Amala Dianor.
Ses deux premiers albums, Giants (2016) et Man Zoo (2019) et son parcours attirent l’attention de Woodkid qui l’invite en 2020 à faire partie de son groupe et lui donne l’occasion d’ouvrir tous les spectacles de sa tournée en 2021 et 2022.
En 2023, il intensifie sa relation avec le chorégraphe Amala Dianor avec qui il avait précédemment collaboré, en intégrant la danse dès la genèse de la composition de son troisième album, Love You, Drink Water.
Grégoire Korganow
Grégoire Korganow est photographe et réalisateur. Ses travaux résultent d’un processus de dépouillement et d’utopie, à la recherche d’une vérité indicible ou d’une intimité enfouie. Son regard sur le corps, territoire sensible dont il révèle d’infimes mouvements contraires l’amène à s’intéresser à la danse. Ainsi, depuis 2013, il engage un dialogue artistique continu avec les interprètes.
Pour Grégoire Korganov, le corps savant des danseur·se·s livre une sorte de paysage intérieur. Ses travaux photographiques s’en font l’écho, comme Sortie de scène qu’il signe en 2014 à Montpellier Danse, une série de portraits des interprètes des plus grandes compagnies du monde, immobiles, juste après le spectacle. Ou encore, dans son exposition L’instant d’avant en 2020, à Chaillot-Théâtre National de la Danse. Grégoire Korganow développe aussi plusieurs projets de films de danse depuis 2013 dont Un temps de rêve ou Les Voyageurs, sélectionné au FIDH de Genève en 2019 et co-signe la collection CinéDanse avec le chorégraphe Amala Dianor.